L'Agonie de la musique dans la propriété [propre Prison propre] La Société des Auteurs et des Compositeurs de Musique a été créée pour subvenir aux besoins des auteurs et compositeurs : au départ. Peut-être. Elle est devenue une organisation à rémunérer ni auteur, ni compositeur, mais ses parasites qui jouissent des prélèvements anonymes, des détournements de fonds, des placements fonciers et de toutes sortes de rackets au nom des auteurs et compositeurs trompés. Il est souhaitable de savoir (pour ne plus être escroqué) que les sociétés de Droit d'Auteur ont été créées pour favoriser l'enrichissement de quelques personnes avides qui agissent à travers des entreprises privées dans l'exploitation de masses par le mensonge au désavantage de ses auteurs : il suffit pour cela de constater les pourcentages misérables qu'ils reçoivent, ces auteurs (s'ils les reçoivent), mais où tous les intermédiaires, c'est-à-dire tous les « services » des conglomérats oligarchiques y assurent leur fortune, ajustée suivant leurs positions dans la pyramide du profit. Ces oligopoles propriétaires regroupent des collections entières d'œuvres d'auteurs vivants et morts dont ils perçoivent leurs droits d'auteur (en plus des ventes constamment renouvelées de leurs supports) : un processus qui ne s'arrête jamais sauf pour l'auteur mort et impayé. L'auteur qui débute, rentrant dans le jeu du droit d'auteur, ne peut qu'attendre à ne rien gagner pour vivre de sa musique. Pour prétendre à vivre de son métier d'auteur, il doit accumuler ses œuvres et les voir vendues dans une diffusion en masse et dont cette diffusion (vente) qui ne dépend pas de son talent, mais du bon vouloir de ces mêmes oligopoles, maîtres des médias. Nous savons grâce aux chiffres publiés que plus de 99% des auteurs professionnels ne gagnent pas leur vie avec leurs droits d'auteur. Ce que nous disons : c'est que le Droit d'Auteur profite aux exploitants, pas aux auteurs qui se font exploiter dans le jeu financier du Droit d'Auteur. Le Droit d'Auteur génère des sommes colossales en milliards d'euros qui ne profitent qu'à une minorité parasitaire d'escrocs dont les auteurs sont exclus. Le droit d'auteur n'est en aucun cas le garant d'un critère de qualité de l'œuvre exploitée ou le produit importe moins que sa vente. L'accumulation de richesses est un procédé issu de la conception du capital qui aujourd'hui génère plus de dégâts physiques et moraux que d'avantages pour tous (voir les dégâts des droits d'auteur dans les semences ou autres génotypes modifiés et nanotechnologies propriétaires). C'est en cela que le droit d'auteur dans sa forme actuelle devient dangereux : il menace la liberté et la santé de chacun. Les désirs d'interdictions de téléchargements sans payer par HADOPI correspondent à un idéal d'enrichissement pour une minorité (parasites) contre une majorité (artistes et mélomanes). Nous avons décidé au centre de la bombe depuis 2005 de laisser disponible sur notre site le téléchargement gratuit de tous nos albums et productions artistiques en format compressé. Notre hôte n'est pas gratuit, mais il est urgent de faire comprendre aux auteurs : le don nécessaire pour que ses œuvres soient entendues. Les artistes du centre de la bombe résistent à ces voleurs qui nous gouvernent (les parasites gouvernants) et que nous n'avons pas élus. Le droit d'auteur tel qu'il est exploité est un barrage à la création et à la connaissance, il est devenu l'outil de la médiocratie. N'est-il pas étrange que les principaux concernés : les auteurs, ne soient pas consultés par l'édification de lois antitéléchargement libre de leurs propres œuvres ? Nous, les artistes qui ne se vendent pas (sans prix), refusons d'être le prétexte à la répression et à la persécution policière du public, répression qui profite à la minorité parasitaire des politiciens et maîtres des finances des conglomérats oligarchiques qui s'enrichissent sur notre travail de création et exploitent nos œuvres à nos dépens. STOP. Le droit d'auteur devrait donner les moyens dont les artistes ont besoin pour réaliser leurs œuvres : ce qui n'a jamais été le cas. Le droit d'auteur interdit plus qu'il ne permet : c'est en ce sens que son exploitation est une escroquerie : un vol. Le droit d'auteur n'empêche pas de copier ni de reproduire, le droit d'auteur permet de taxer les copies et les reproductions. Plus il y a de copies et de reproductions et plus le gain est grand. Nous posons maintenant la question : en quoi le droit d'auteur qui favorise la copie et la reproduction peut-il favoriser l'originalité ? En rien, le droit d'auteur favorise la reproduction de la propriété : peut importe le contenu de la propriété pourvu qu'elle vende ses copies, ses reproductions. C'est une contradiction qui ne sert que ceux qui accumulent des flux monétaires pour s'enrichir personnellement. Le droit d'auteur ne concerne en rien l'originalité musicale ni les auteurs de la musique. « le droit d'auteur punit le succès et décourage l'utilisation créative du Web. » Nous, artistes, nous ne pouvons en aucun cas soutenir la politique répressive HADOPI et consœurs de l'État et de la SAssEM, sous prétexte de droits d'auteur usurpés et volés par les auditeurs aux auteurs en écoutant « nos » musiques sans payer. Les véritables voleurs des droits aux auteurs sont les soi-disant dénonciateurs et les créateurs de ces lois répressives approuvées politiquement en majorité (cela veut dire que la majorité politique aux différences idéologiques y trouve son intérêt financier), mais ces lois répressives ne sont pas approuvées par les auteurs concernés majoritaires à plus de 99% qui n'ont jamais été consultés. Les auteurs, désignés comme les victimes du piratage, n'ont jamais été consultés pour l'adoption de ces lois répressives. Les auteurs sont le prétexte à la création d'un impôt sur l'écoute des musiques enregistrées. Il faut savoir que sur environ 128 000 auteurs, compositeurs et éditeurs membres de la SAssEM seul 1% des auteurs « gagnent » au-delà d'un SMIC par mois. Dans ces 1% règne une majorité d'auteurs et de compositeurs morts dont leurs œuvres sont « gérées » par les maisons d'édition (absorbées par les conglomérats multinationaux très gourmands) qui encaissent ces droits au détriment des auteurs. L'exemple le plus flagrant est le Boléro de Maurice Ravel qui au-delà de 70 années après la mort du compositeur continue à enrichir sa maison d'édition et la SAssEM de droits abusivement usurpés. Les droits (qui dans ce sens ne sont que des commandements ou ordonnances à payer) ont envahi le domaine public en se nommant : droits d'exécution où le musicien croit qu'en plus de son cachet il va recevoir des droits propriétaires pour son exécution : ceci par l'intermédiaire de sociétés comme l'ADAMI et la SPéDIDAM. Le même type d'escroquerie est réalisé par ce qui est nommé « Congés-Spectacle », une autre société parasite qui engrange des bénéfices sur le dos des artistes. Vous ne pouvez pas imaginer le nombre impressionnant de sociétés parasites qui profitent du travail des artistes créateurs et dont ceux-ci ne retirent aucun bénéfice : seulement des miettes en surplus pour maintenir les auteurs dans la croyance que "leur" musique payée fait vivre son auteur. L'exploitation des droits d'auteurs est une entreprise tellement juteuse pour les exploitants (pas pour les exploités) qu'on a beaucoup de mal à se figurer les sommes colossales que produit la vente de musiques enregistrées et dupliquées (les sommes ne sont jamais divulguées, car elles dépassent l'entendement : aux États-Unis 1er PIB, en France la SAssEM est la 1ère entreprise aux bénéfices les plus élevés : sa matière première ne coûte rien, elle est fournie par la bêtise des exploités).